L’ambiance est sombre pour la découverte du jeu par Alan. Les toyos (grande flûte de pan) de Tony Hinnigan ouvre le morceau, suivis par le thème joué par trois cors. Les trombones évoquent Aliens avant que le shakuhachi de Kazu Matsui lance un ostinato des altos qui va durer jusqu’à la fin du morceau. Le thème revient joué cette fois par par les flûtes et les violons. Une trompette joue une figure musicale souvent utilisée par James Horner c’est à dire une note longue puis une courte. Le compositeur reprend cet effet dans The Devil’s Own (1997) au début du morceau « The New World ». Les accords de cuivres sur l’ostinato concluent le morceau est évoquent le naufrage dans Titanic.
CD1 – 03 Oven Sounds / First Move – 2:26
Ce morceau est identique à l’album de 1995 sauf qu’un bruit strident est rajouté lors des premières secondes. À l’écran il est entendu quand les pions se mettent en place après l’ouverture de la boîte du jeu.
CD1 – 04 The New House – 1:25
Ce morceau marque le basculement d’époque. Les orphelins Peter et Judy découvrent leur nouvelle maison. Les violons doublés par le hautbois jouent une musique triste brièvement interrompue par un crescendo de cors et trombones quand Peter observe des feuilles mortes sous un fauteuil. Le mystère est entretenu par le shakuachi et les toyos tandis que le thème principal est joué par les cors quand Peter découvre la bibliothèque.
CD1 – 05 Bats In The Attic / The Exterminator – 1:38
L’ exploration de la maison par Peter se termine dans le grenier avec le theme mystérieux à la harpe et célesta. Quand il voit les chauve-souris, la course de Judy est accompagné par les percussions d’Aliens c’est à dire fouet, enclume, grosse caisse, timbales, et cluster de piano dans le grave et l’aigu. Quand la tante monte au grenier refermer la porte, le thème mystérieux au celesta revient avec en contrepoint des violoncelles et contrebasses jouant une mélodie entendue dans Casper. La deuxième partie du morceau est basée sur des accords mineurs joués par les cordes quand le chasseur de nuisibles évoquent la légende morbide qui entoure la demeure.
CD1 – 06 Monkey Mayhem – 5:23
La version proposée ici propose 40 secondes supplémentaires par rapport à l’album de 1995. Entres les clusters orchestraux, les notes sont souvent tenues longuement. Ces moments d’attente ou de suspension avaient été raccourcis dans l’album et sont donc présents ici dans leur intégralité.
CD1 – 09 Mosquito in Car – 1:24
Alan, Peter et Judy réfugiés dans une voiture se font attaqués par un moustique géant. Le shakuachi marque l’apparition soudaine du moustique à l’écran. Les percussions tirées d’Aliens font leur retour quand le moustique utilise son dard pour percer le toit en tissus. Des crescendos de trombones représentent le bruit des ailes de l’insecte. Plus tard, l’effet est accentué par des cors qui trillent trémolo, technique employée par Jerry Goldsmith dans The Swarm (1978), un film sur… des abeilles tueuses. À noter que les percussions symbolisent de nombreuses attaques du moustique qui ne sont pas vues à l’écran. La musique est donc au service d’une économie de moyens au niveau des effets spéciaux. L’élan de cuivres qui accompagne le court périple en voiture rappelle également le style de Jerry Goldsmith, et amène l’idée d’une grosse influence du « Temp Track ».
CD1 – 10 Alan Explains the Dangers – 0:49
Le thème principal est joué par les flutes et les clarinettes à l’unisson puis par les cors et enfin par les violons et les flûtes. À noter la présence d’un tambour militaire.
CD1 – 12 Plant Almost Eats Peter – 2:07
Voici un morceau angoissant dont la tension monte sans cesse pour illustrer le moment où le jeu fait apparaitre des plantes dangereuses autour des héros. Le thème principal est joué une nouvelle fois par les flûtes doublées par les violons. L’entrée des altos semblent représenter les lianes qui serpentent et envahissent progressivement toute la pièce. Encore ici la musique représente une menace finalement peu représentée à l’écran. Le morceau se conclut avec un très beau passage de cordes tragiques qui lancent un crescendo dramatique aux cuivres rappelant la séquence du Lazarus dans Casper.
CD1 – 16 Hunter Sniffs the Game – 0:27
Ce très court morceau débute sur les toyos et fait entendre une variation du thème principal au cor, violons et altos.
CD1 17 – Hunter Shoots at Alan / Monkeys Start Looting – 1:05
Court morceau également qui ajoute une nouvelle séquence de la musique de cirque basée sur les klaxons, hochets, xylophone en trémolos, piccolos, clarinette dans les aigus, et enfin les trompettes qui symbolisent le barrissement des éléphants Le morceau se conclut sur une petite marche jouée à la clarinette basse et aux violoncelles et contrebasses en pizz.
CD1 – 18 Rampage Through Town Pt. I & Pt. II – 2:55
Dans l’album de 1995, la seconde partie de « Rampage Through Town » correspondait au morceau « Peter’s Tail » qui est aujourd’hui replacé chronologiquement à sa bonne place en piste 21.
La seconde partie de ce nouveau « Rampage Through Town » est donc inédite. La grande nouveauté est l'introduction de la variation héroïque et espiègle du thème principal associée aux exploits de Peter et Judy.
CD1 – 19 Store Mayhem – 1:57
Le morceau s’ouvre sur la trompette jouant la note longue puis courte entendue dans la piste 02. La marche du chasseur, introduit dans « The Hunter » est aussi brièvement reprise. La variation héroïque et espiègle du thème principal est jouée tout d’abord par les bois et le glockenspiel. Une trompette solitaire annonce The Mask of Zorro. La variation du thème revient ensuite par deux fois aux cors et glockenspiel, puis trompette, bois et glockenspiel.
CD1 – 20 Car Crash – 2:25
Le bruit de Klaxon échantillonné ouvre le morceau, suivi d’une triple apparition du motif de trompette entendu dans The Pelican Brief (« Planting The Bomb »). La variation du thème héroïque et espiègle refait une brève apparition à la flûte, hautbois et glockenspiel. Le barrissement des trombones fait son retour, suivi d’une combinaison originale d’un glissando de harpe, d’une « bowed cup » (un gobelet en plastique frotté avec un archet de contrebasses), d’un mark tree, d’une crécelle… Pour la fin du morceau, la trompette accélère le rythme en jouant les mêmes notes que le début de A Beautiful Mind. Une dernière variation du thème principal sous sa forme héroïque et espiègle est jouée par les cors et trombones. Afin la quena de Tony Hinnigan marque le retour d’Alan Parrish auprès des enfants.
CD1 – 21 Peter's Tail / Van Pelt's Hand – 1:30
Ce moment de douceur au moment où Alan tente de réconforter Peter était déjà présent dans le premier album placé en deuxième partie de « Rampage Through Town ». Quand les héros découvrent que l’intérieur de la maison s’est transformé en jungle, le thème principal aux trombones fait son retour dans sa forme d’origine. La nouveauté de cette édition est le retour du son strident métallique (déja entendu au début de la piste 4) quand la main du chasseur se met à bouger sous les pots de peinture.
CD1 – 23 Jumanji [Film Edit]
Pour la version utilisée dans le film, des prises différentes ont utilisés à certains passages du morceau.
CD1 – 24 Peter, Judy And Parents – 0:52
Voici un morceau plein de douceur basé sur des cordes et glockenspiel synthétiques, et où James Horner joue au piano les trois accords associés à Alan Parrish dans les moments intimes du film, et déjà entendus dans Searching for Bobby Fischer.
CD2 – 01 – Monkey Mayhem (Without Klaxon Horns) – 4:42
Ce morceau reprend la version du morceau déjà présente dans l’album d’origine mais sans le klaxon échantillonné pour la scène où les singes saccagent la cuisine. Cette version est celle qui a été choisie pour le film.
CD2 – 02 – « It's Sarah's Move » (Alternate) – 2:34
Cette version propose de légères modifications dans les passages solos et dans les timings rythmiques.
CD2 – 03 Jumanji Drums – 0:35
Ce court morceau permet d’entendre de façon isolée les percussions utilisées lors de l’apparition du titre du film.
Le reste du CD2 propose la présentation de 1995 remasterisée.
En conclusion, cette nouvelle édition apporte vingt nouvelles minutes intéressantes qui structurent d’avantage la narration et proposent notamment une variation entrainante du thème principal.
Bref une édition chaudement recommandée.