L’ÉDITION DÉFINITIVE DE APOLLO 13 DISPONIBLE CHEZ INTRADA

C’est encore un peu Noël ! Quasiment un quart de siècle après la sortie du film, Intrada annonce la sortie d’un double CD de la musique d’Apollo 13 (1995)
Lorsque les exemplaires de la bande originale d’Apollo 13 atteignent les bacs à l’été 1995, l’auditeur venu retrouver la partition originale, découvre que la musique de James Horner est peu représentée, avec seulement 7 morceaux totalisant une quarantaine de minutes, délayées parmi huit chansons et autant d’extraits de dialogues. L’éditeur a fait le choix d’un album commémoratif, et non d’une présentation de la composition originale (un second album, sorti un peu plus tard, avec un deuxième CD, n’incluant que des chansons supplémentaires). Quelques mois plus tard, un CD promotionnel d’Apollo 13 sera distribué aux professionnels par le studio pour favoriser les chances d’une nomination à l’Oscar de la meilleure musique. Il deviendra rapidement l’objet de la convoitise des amateurs de Horner mais peu pourront l’acquérir. Lorsque les nominations tombent, James Horner se voit nommé deux fois dans la catégorie meilleure musique pour Braveheart et Apollo 13 . La suite, hélas, est restée dans les mémoires avec la proclamation des résultats et la victoire de… Il Postino.
 
 
Succès critique et public, Apollo 13 permet à James Horner de retrouver le réalisateur Ron Howard après Cocoon et Willow. Horner compose là une de ses meilleures partitions, avec comme pièce maîtresse l’extraordinaire All Systems Go – The Launch, démonstration irréfutable du génie de Horner pour bâtir un suspens sur dix minutes sans jamais sacrifier l’émotion, celle des familles des astronautes massées devant leurs télés ou au pied du pas de tir, celle des spectateurs de la salle de cinéma tout autant. Le sens dramatique de Horner fait merveille dans Apollo 13 , une partition qui parle davantage d’émotions que de conquête spatiale. Bien qu’américaine, la partition évite l’écueil du patriotisme à tout-va et ce malgré la trompette, magnifiquement jouée par Tim Morisson, plus noble qu’écrasante. L’autre interprète qui contribue au succès de la partition est Annie Lennox, dont la voix si distincte brille dans Dark Side of the Moon et accompagne le dernier quart d’heure de musique, l’autre sublime passage de la partition avec Re-entry and Splashdown et End Credits.
 
 
Enfin, ce double CD comble une faille dans la représentation discographique de James Horner. Non seulement la partition du film est éditée en intégralité, mais Intrada reproduit aussi, sur le second disque, le contenu du CD promotionnel – la version album que James Horner aurait voulu voir sortir dès 1995. Le premier disque propose d’abord les pistes orchestrales puis les pistes électroniques (que l’on se rassure, le livret permet de retrouver l’ordre de programmation pour restituer la chronologie). La qualité sonore est maximale, l’ingénieur du son et producteur Mike Matessino ayant pu avoir accès aux transferts haute résolution des bandes sources stéréo.
 
 

Remerciements à Roger Feigelson (Intrada)

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