LIVING IN THE AGE OF AIRPLANES: PREMIÈRES IMPRESSIONS

Il se sera écoulé un peu plus de deux ans entre la connaissance de la participation de James Horner sur Living in the Age of Airplanes et l'écoute de la musique. Le film étant sorti dans une cinquantaine de salles IMAX depuis avril 2015, nous avions déjà eu quelques échos positifs à travers les différentes critiques visibles sur internet. Depuis quelques jours, nous avons accès au film qui sortira le 25 octobre. La bande originale de James Horner sortira le même jour au format digital sur iTunes.
Dans cet article nous partageons avec vous nos premières impressions sur le film et sa musique.

 
[divider]LE FILM[/divider]
Living in the Age of Airplanes, dernier film de Brian J. Terwilliger (One Six Right: The Romance of Flying – 2005) fut tourné dans 18 pays à travers les sept continents. Ceux qui s'attendent à voir des centaines d'avions pendant les 47 minutes du documentaire seront déçus. En effet, le film se centre plus sur la thématique « Living in the Age » que «  Airplanes ». Il évoque tout ce que nous ne pouvons voir, admirer, faire, ressentir depuis le développement de l'aviation, sur tout ce qu'elle apporte à nos vies. Cet angle d'approche est judicieux car tous les humains vivant à présent ont connu les avions, il leur est difficile d'appréhender globalement les bénéfices de cette révolution que nos ancêtres n'ont pas connu. Une des grandes qualités du film est la clarté de son discours, et il s'impose facilement comme une synthèse parfaite des aspects positifs de l'aviation. Les aspects négatifs comme la mondialisation, l'impact écologique ne sont pas traités. Dans un sens le film évite ainsi l'écueil d'être trop démonstratif, il présente les faits et laisse le spectateur seul juge de la beauté ou de l'absurdité de la situation. C'est un parti pris très intelligent de la part du réalisateur Brian J. Terwilliger.
La réalisation est incroyable. Chaque séquence cache un travail de préparation énorme. La nature, les villes, les avions sont présentés sous leur meilleur jour. Tout est fait pour provoquer admiration et béatitude. Certains plans ont constitué des défis techniques expliqués dans les bonus du DVD/Blu-ray. C'est absolument un film à voir.
 
 
[divider]LA MUSIQUE[/divider]
N'y allons pas par quatre chemins : c'est également un film à écouter. La voix d'Harisson Ford et la musique de James Horner sont deux hôtesses de l'air qui nous accompagnent superbement durant tout le vol.
La musique est omniprésente ! On doit noter sur les 47 minutes du document 45 minutes de musique ! Les silences se font rares. Vous imaginer ainsi le grand rôle de cette partition qui doit jouer sur tous les tableaux, narratif, illustratif, émotionnel et présenter une très grande variété de sonorités, rythmes, ambiances pour ne pas lasser.
En comparant les extraits publiés en juillet dernier sur le site officiel et la musique dans le film, nous pouvons dire avec quasi certitude que toute la musique sera présente dans l'album digital.
Quel plaisir d'entendre cette multiplicité de couleurs, textures pour la plupart nouvelles et en totale adéquation avec les images ! Il en devient difficile de résumer la partition en quelques lignes.
Retenons une séquence de 7 minutes qui retrace l'évolution des moyens de transports depuis le début de l'humanité et l'arrivée de l'homo sapiens il y a 200 000 ans, un survol de lieux magnifiques au son d'un morceau cousin du aérien Climbing Up "Iknimaya – The Path to Heaven" (Avatar), les cuivres du morceau de salsa qui accompagnent chaque élément qui s'anime à l'écran, un morceau de 4 minutes qui cite Philipp Glass pour accompagner des scènes en « time lapse » rappelant Koyaanisqatsi. Il est fascinant de noter que la citation débute véritablement quand des microprocesseurs apparaissent à l'écran. Microprocesseurs déjà présents en 1982 dans le film de Godfrey Reggio pour mettre en parallèle la liberté des citadins et celles des électrons dans un circuit électronique.
Nous ne pouvons pas faire l'impasse sur les séquences finales sensationnelles du documentaire où James Horner proposent une musique incroyable à la fois puissante et touchante.
A noter que deux pistes (17 et 18) présentant des versions alternatives seront présentes à la fin de l'album dont la durée totale atteindra ainsi les 50 minutes.
 
Track 17 Living in the Age of Airplanes – Original Soundtrack by James Horner
© 2016 National Geographic. All Rights Reserved.
 

Pour résumé cette musique est une véritable rêve. Facile d'accès, elle procure un plaisir d'écoute immédiat. Il est difficile de ne pas tomber sous son charme. Impressionnant !

A noter que nous pouvons voir James Horner dans deux des douze bonus qui seront proposés dans le DVD/Blu-ray :

Tout d'abord dans FLOWER SEQUENCE "DECONSTRUCTED" où nous pouvons voir l'enregistrement du morceau de style salsa. James Horner apparaît avec Jim Henrikson lors d'un visionnage de la scène que le morceau accompagne.
 

Puis dans IN-FLIGHT PREMIERE qui montre la première mondiale du film à bord d'un Airbus en avril 2015. James Horner y est beaucoup présent. Ce bonus est dédié à sa mémoire.
 
 
Nous reviendrons prochainement plus en détails sur cette partition extraordinaire avec notamment un entretien exclusif avec Brian J. Terwilliger.
 
Liens vers le site officiel ou vous trouverez les extraits de 30 secondes de caque morceau :

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