Un mois après la magnifique édition de Star Trek II: The Wrath of Khan, le producteur Neil Bulk et La-La Land Records nous gâtent de nouveau avec une édition étendue de Glory, partition enregistrée en octobre 1989. Pour fêter cet événement, nous vous proposons deux articles :
– Ce présent article qui va lister les nouveautés de cette nouvelle édition;
– Une longue et détaillée analyse morceau par morceau de l'ensemble de la partition telle qu'elle apparaît (ou aurait pu apparaître) dans le film et au regard des apports de la nouvelle présentation du score proposé aujourd’hui par La-La Land Records. Ce travail préparé par notre collaborateur Kjell Neckebroeck est disponible dès maintenant en cliquant sur l'image ci-dessous :
– Ce présent article qui va lister les nouveautés de cette nouvelle édition;
– Une longue et détaillée analyse morceau par morceau de l'ensemble de la partition telle qu'elle apparaît (ou aurait pu apparaître) dans le film et au regard des apports de la nouvelle présentation du score proposé aujourd’hui par La-La Land Records. Ce travail préparé par notre collaborateur Kjell Neckebroeck est disponible dès maintenant en cliquant sur l'image ci-dessous :
En ce qui concerne la genèse de Glory, les difficultés rencontrées avec le réalisateur Edward Zwick lors de la composition, et la pression sur les épaules de James Horner suite à la décision de faire venir une chorale depuis New-York jusqu’à Los Angeles, nous invitons à attendre la sortie prévue en 2022 de notre livre sur James Horner. Vous trouverez plus d’informations sur ce projet en bas de cette page.
[divider]Que contient cette nouvelle édition?[/divider]
Le premier disque propose la nouvelle présentation du score avec 13 minutes supplémentaires par rapport à la présentation originale de 1990 proposée sur le disque 2. La nouvelle présentation est suivie des musiques de source, essentiellement des marches militaires arrangées par James Horner pour le film, tandis que la présentation originale du disque 2 est suivie de pistes alternatives.
###### ALERTE SPOILER ######
Si vous voulez garder le plaisir de la découverte en écoutant l’album, allez directement à la fin de l'article.
Si vous voulez garder le plaisir de la découverte en écoutant l’album, allez directement à la fin de l'article.
Les apports de la présentation de 2021 sont les suivants :
– Il n’y a pas de fondu en fin de morceau. Ainsi la durée des morceaux est plus longue de quelques secondes. Par exemple à la fin de la version 2021 de « Call to Arms », nous pouvons entendre entièrement la dernière note des cloches tubulaires. Le morceau se coupe quand le silence est revenu, tandis que la version de 1990 utilisait un fondu pour obtenir le silence plus rapidement.
– Les morceaux « After Antietam », « Forming The Regiment », « The Year Of Jubilee », « An Epitaph to War » et « Closing Credits » sont présentés dans leur version film.
« After Antietam » est différent dans sa première minute : la note tenue par le chœur en ouverture est plus longue de deux secondes, la trompette solo ne joue pas les mêmes notes, le thème chanté par le choeur est plus court avec une phrase chantée en moins. A noter que les trois notes jouées par les cordes dans le film juste avant « After Antietam » ne sont pas présentes dans cette nouvelle édition. Elle peuvent être entendues quand le personnage joué par Morgan Freeman apparait pour la première fois et réveille le colonel Shaw.
« Forming The regiment » est présenté comme il a été enregistré (le morceau 2m3) c’est à dire séparé de « Fife and Drums » (2m4) qui rentrait en fondu enchaîné sur les tenues de cordes dans la version de 1990 et dans le film.
« Fife and Drums » (2m4) est entendu dans le film quand Shaw passe à cheval devant les hommes de son futur régiment. Il apparait dans cette édition sur le CD 2 sous le nom de « Jefferson & Liberty ».
Les versions films de « The Year Of Jubilee » et « An Epitaph to War » correspondent à d’autres prises mais la musique est la même.
Enfin dans sa version film, « Closing Credits » présente un mixage différent. Nous entendons beaucoup mieux les synthétiseurs et les percussions. Et les cors sont moins bavards que la version album de 1990, c’est-à-dire qu’au lieu de jouer six notes suivies d’une réponse de six notes, la réponse est absente de cette version film.
– Les morceaux « Flashback », « The Decision », « New Shoes » et « Worth A Life » n’étaient pas présents dans l’édition de 1990, mais ils pouvaient être entendus dans le film et donc dans la piste isolée du DVD.
– Il n’y a pas de fondu en fin de morceau. Ainsi la durée des morceaux est plus longue de quelques secondes. Par exemple à la fin de la version 2021 de « Call to Arms », nous pouvons entendre entièrement la dernière note des cloches tubulaires. Le morceau se coupe quand le silence est revenu, tandis que la version de 1990 utilisait un fondu pour obtenir le silence plus rapidement.
– Les morceaux « After Antietam », « Forming The Regiment », « The Year Of Jubilee », « An Epitaph to War » et « Closing Credits » sont présentés dans leur version film.
« After Antietam » est différent dans sa première minute : la note tenue par le chœur en ouverture est plus longue de deux secondes, la trompette solo ne joue pas les mêmes notes, le thème chanté par le choeur est plus court avec une phrase chantée en moins. A noter que les trois notes jouées par les cordes dans le film juste avant « After Antietam » ne sont pas présentes dans cette nouvelle édition. Elle peuvent être entendues quand le personnage joué par Morgan Freeman apparait pour la première fois et réveille le colonel Shaw.
« Forming The regiment » est présenté comme il a été enregistré (le morceau 2m3) c’est à dire séparé de « Fife and Drums » (2m4) qui rentrait en fondu enchaîné sur les tenues de cordes dans la version de 1990 et dans le film.
« Fife and Drums » (2m4) est entendu dans le film quand Shaw passe à cheval devant les hommes de son futur régiment. Il apparait dans cette édition sur le CD 2 sous le nom de « Jefferson & Liberty ».
Les versions films de « The Year Of Jubilee » et « An Epitaph to War » correspondent à d’autres prises mais la musique est la même.
Enfin dans sa version film, « Closing Credits » présente un mixage différent. Nous entendons beaucoup mieux les synthétiseurs et les percussions. Et les cors sont moins bavards que la version album de 1990, c’est-à-dire qu’au lieu de jouer six notes suivies d’une réponse de six notes, la réponse est absente de cette version film.
– Les morceaux « Flashback », « The Decision », « New Shoes » et « Worth A Life » n’étaient pas présents dans l’édition de 1990, mais ils pouvaient être entendus dans le film et donc dans la piste isolée du DVD.
– Le passage « Second Flashback », les morceaux « Our Time » (1:54), « The Battle of Grimball’s Landing » (3:19) et les deux courtes séquences « Promise Me / When Do You Want Us (1:42) » sont complètement inédits! Il étaient seulement visibles pour ceux qui ont acheté la partition publiée chez Omni Publishing à la fin de l’année dernière. Ce sont tous des morceaux qui ont été écartés lors du mixage final.
« Second Flashback » était censé être entendu quand le Colonel Shaw observe ses hommes jouer avec leurs nouveaux fusils. Cette vision le replonge dans le souvenir de la bataille de Antietam. Nous pouvons donc y entendre à nouveau le thème militaire « Blow the horn ».
« Our Time » devait accompagner la scène où Rawlins (Morgan Freeman) fait la morale à Trip (Denzel Whasinghton). Le thème militaire revient joué par un clairon quand Rawlins évoque la guerre menée par les blancs depuis trois ans.
« The Battle of Grimball’s Landing » devait accompagner la bataille dans la forêt. La musique s’organise d’abord autour d’un ostinato de huit notes joué par deux pianos, des percussions et des cordes graves, et la fameuse phrase de tuba utilisée par Sergei Prokofiev dans Alexander Nevsky (1938) pour accompagner l’avancée des chevaliers teutoniques sur le lac de glace. Ensuite les cuivres rentrent en scène de façon spectaculaire jouant différentes phrases au rythme rapide de la mélodie du Libera Me qui accompagnera les soldats lors de la charge du fort Wagner, et qui deviendra 11 ans plus tard le motif guerrier lors de la charge des soldats russes dans « The River Crossing To Stalingrad » au début d’Enemy At The Gates (2001). James Horner marque un silence pour laisser place aux cris de joie des soldats du 54ème régiment quand leurs ennemis battent en retraite. Mais le sourire de Morgan Freeman s’efface pour laisser place à la peur. L’ostinato revient, le motif au tuba également, pour une charge qui cette fois sera plus sanglante et finira au corps à corps sans musique. Il est fascinant de constater comment la musique de James Horner quand elle est replacée sur la scène lui apporte de l’énergie. Edward Zwick a préféré le réalisme et garder cette énergie pour l’assaut final du fort.
« Second Flashback » était censé être entendu quand le Colonel Shaw observe ses hommes jouer avec leurs nouveaux fusils. Cette vision le replonge dans le souvenir de la bataille de Antietam. Nous pouvons donc y entendre à nouveau le thème militaire « Blow the horn ».
« Our Time » devait accompagner la scène où Rawlins (Morgan Freeman) fait la morale à Trip (Denzel Whasinghton). Le thème militaire revient joué par un clairon quand Rawlins évoque la guerre menée par les blancs depuis trois ans.
« The Battle of Grimball’s Landing » devait accompagner la bataille dans la forêt. La musique s’organise d’abord autour d’un ostinato de huit notes joué par deux pianos, des percussions et des cordes graves, et la fameuse phrase de tuba utilisée par Sergei Prokofiev dans Alexander Nevsky (1938) pour accompagner l’avancée des chevaliers teutoniques sur le lac de glace. Ensuite les cuivres rentrent en scène de façon spectaculaire jouant différentes phrases au rythme rapide de la mélodie du Libera Me qui accompagnera les soldats lors de la charge du fort Wagner, et qui deviendra 11 ans plus tard le motif guerrier lors de la charge des soldats russes dans « The River Crossing To Stalingrad » au début d’Enemy At The Gates (2001). James Horner marque un silence pour laisser place aux cris de joie des soldats du 54ème régiment quand leurs ennemis battent en retraite. Mais le sourire de Morgan Freeman s’efface pour laisser place à la peur. L’ostinato revient, le motif au tuba également, pour une charge qui cette fois sera plus sanglante et finira au corps à corps sans musique. Il est fascinant de constater comment la musique de James Horner quand elle est replacée sur la scène lui apporte de l’énergie. Edward Zwick a préféré le réalisme et garder cette énergie pour l’assaut final du fort.
« Promise Me » aurait dû être entendu après cette première bataille. Alors que le Colonel Shaw marche entre les morts et les blessés, les couleurs de « Burning the Town of Darien » reviennent brièvement. James Horner questionne une nouvelle fois le sens et l’utilité de la guerre (voir notre article ici). Le cor de James Thatcher interprète le thème du 54ème régiment quand Shaw se penche pour parler avec son son ami Thomas blessé.
Enfin « When Do You Want Us » est un bref crescendo de synthétiseur et percussion au moment où le colonel Shaw propose que son régiment soit le premier à mener l’attaque contre le fort.
– Le morceau « Brave Words And Deeds » de 1990, dont seulement une trentaine de secondes sont utilisées dans le film lorsque le colonel Shaw revêt son uniforme, devait accompagner la scène suivante effacée au montage où le Major Forbes évoque à Shaw ses doutes sur le sens de leur combat. La présentation de 2021 présente un morceau au titre légèrement différent « Brave Words, Braver Deeds. » Si le début est identique, la seconde partie à partir de 1:33 est une prise à l’orchestration différente où les cordes sont absentes pour donner plus d’espace aux cors.
Nos commentaires sur les morceaux supplémentaires présents à la fin du CD1 :
– Pour le premier regroupement du régiment et le début de son entrainement, le compositeur utilise « Jefferson and Liberty », une chanson de campagne écrite par Robert Treat Paine, Jr. pour la présidence de Thomas Jefferson en 1801 et dont la mélodie est basée sur la gigue irlandaise The Gobby-O. Alors que la piste 5 du CD1 « Jefferson and Liberty (Full Version) » est celle enregistrée pour la scène du début de l’entrainement, la piste 22 du CD1 « Jefferson and Liberty » correspond à la version nommée « Fife and Drums » entendue lors du premier regroupement. Enfin la piste 24 du CD1 « Jefferson and Liberty (Film Mix) » présente le mixage entendu dans le film lors de l’entrainement.
– La séquence de joie des soldats quand ils reçoivent leur chaussures est quant à elle soutenue par l’air « Old 1812 » que James Horner reprendra au début de « The Year of Jubilee. »
– « Hoist the Flag » est l’arrangement complet enregistré de l’air traditionnel connu sous le nom « Hoist up the Flag ». Il est entendu quand les soldats du 54e régiment marchent fièrement avec leur uniforme tout neuf à Boston. Grâce à la magie du mixage ce morceau laisse place progressivement dans le film au morceau « Worth A Life » de James Horner.
« The Sicilian Circle » est la musique jouée par l’orchestre lors du bal en extérieur à Beaufort en Caroline du Sud.
« The Bonnie Blue Flag » est la musique joyeuse jouée par les soldats blancs dans la scène du camp après la bataille dans la forêt de James Island.
« Drei Klavierstücke DV.946 » se distingue des autres morceaux de musique source car elle n’a pas de couleur militaire. Cette pièce de piano de Schubert est entendue en fond sonore lors de la réception au début du film chez les parents du colonel Shaw.
Nos commentaires sur les morceaux supplémentaires présents à la fin du CD2 :
– Trois versions de « Worth A Life » ont été enregistrées afin de trouver le ton juste pour cet élan orchestral organisé avec la structure suivante : une introduction lente qui monte vers un climax thématique, suivie d’une conclusion par les cuivres ou l’orchestre d’harmonie. La montée des vingt premières secondes (dont les 3 premières notes sont dérivées du thème du 54ème Régiment pour tisser un contrepoint à 3 voix) et la conclusion cuivrée sont très similaires dans la version retenue pour le film et « Alternate 2 ». La grosse différence est la partie centrale élégiaque d’« Alternate No. 2 », qui est raccourcie. La conclusion cuivrée et noble vient donc quatre secondes plus tôt et elle est jouée un peu plus lentement.
De son côté, « Alternate No. 1 » se distingue clairement des deux autres versions par une introduction plus aigüe avec un rythme différent et une nouvelle fanfare en conclusion. De plus, la partie centrale est complètement différente car elle propose une interprétation du thème du 54ème Régiment, rappelant ainsi l’élan orchestral de « The Decision ».
– « A Call To Arms (With Wild Opening) » propose durant les 15 premières secondes les trois phrases jouées par les petites caisses claires entendues dans le film avant l’arrivée des choeurs. C’est les mêmes notes qu’au début d’ « Apollo 13 » (1995).
– Comme pour « Worth A Life », « Flashback » a été enregistré en trois versions et correspond au passage où Shaw replonge mentalement dans la bataille, tandis qu’il voit défiler devant lui l’insouciance de la bourgeoisie. La musique monte doucement en puissance jusqu’à ce que Thomas interpelle le capitaine Shaw et le sorte de ses pensées. La version retenue pour le film est dominée par les voix : ténors et choeurs d’enfant de Harlem. La musique est donc très chorale, faisant penser à la musique de la Renaissance.
Les versions « Alternate 1 » et « Alternate 2 » placent les chœurs en second plan et mettent en avant les trompettes avec sourdine. La mélodie est tirée d’In Country, autre film évoquant les traumatismes de la guerre. Sur l’ « Alternate 2 », James Horner a demandé aux flutes et aux violons de ne pas jouer. Ainsi la montée musicale est seulement créée par les percussions.
– « Charging Fort Wagner (Alternate) » est le bouquet final de cette nouvelle édition. Il était censé débuter au moment où le Colonel Shaw est atteint par les balles du soldats du fort Wagner. (Dans le film la musique commence quand il est couché sur le sol). Cette version est connue depuis 1998 car elle a été dirigé par l’orchestre philharmonique de la ville de Prague sous la direction de Nic Raine pour la compilation Titanic: The Essential James Horner Film Music Collection (1998). Interprétation aussi reprise sur The Music of James Horner (2011). Toutefois cette version de 1998 était incomplète! Elle ne présente pas les phrases de trompette et cors enregistrés à part de la session avec l’orchestre et dont l’écriture est tout simplement survoltée! Cet ajout fait la liaison stylistique avec les cuivres de « The Battle of Grimball’s Landing » et laisse raisonnablement penser que cette version alternative est la version voulue par James Horner avant qu’Edward Zwick le pousse à donner plus de place au choeur afin de se rapprocher de la musique temporaire dont il était tombé amoureux, c’est-à-dire le mouvement choral « O Fortuna » qui ouvre Carmina Burana, un recueil de 24 poèmes composés par Carl Orff en 1935-1936.
###### FIN DE LA PARTIE SPOILER ######
– Notre commentaire sur la qualité sonore : Glory est une œuvre brumeuse, dans son écriture comme dans son récit. A la base la musique n'est pas éclatante comme The Mask of Zorro (1998), mais plutôt éthérée par les voix et avec une orchestration d'apparance rudimentaire mais large et dense. La précédente et première édition avait un bon rendu sonore marquant bien cette nature brumeuse, il manquait toutefois un peu de vibrance, un peu de la lumière. Le CD 1 apporte plus de clarté et de dynamique avec un peu plus de profondeur. Le CD 2 est plus subtil dans la remasterisation mais le traitement est bien là et se caractérise par une clarté sensiblement accentuée. Sur certains titres la différence est plus notable, comme « The Year of Jubilee », qui devient alors plus vivant. A l'instar de la photographie, c’est comme si le traitement agissait pertinemment sur certaines zones exposées et pas nécessairement ailleurs, où les couleurs sont ravivées mais pas sur tout le spectre. C'est une science. Glory était magnifique. Grâce au talent de Mike Matessino, il est devenu sublime !
La mise en page du booklet réalisée par Jim Titus est de toute beauté. Une des plus belles vues à ce jour avec celles de l’édition 2015 de Braveheart. Le texte de Jeff Bond propose sur les huit premières pages une présentation de l’histoire du film et de sa réalisation, puis une analyse du score sur les 15 pages suivantes.
[divider]Alors faut-il acheter cette nouvelle édition?[/divider]
Avec sa nouvelle présentation du score qui lui apporte plus de variété, ses sept minutes complètement inédites, ses dix minutes de version alternatives passionnantes à découvrir, un son amélioré, cette nouvelle édition a de nombreux atouts. Le gros point fort est de pouvoir découvrir le fabuleux « The Battle of Grimball’s Landing » et l’étonnant « Charging Fort Wagner (Alternate) », qui rajoutent une nouvelle couleur à cette partition. Ces deux morceaux montrent la vision musicale de James Horner pour les combats de Glory, avant qu’Edward Zwick ait le dernier mot… La découverte de ces deux morceaux peut justifier à eux seuls l’achat de cette nouvelle édition, en plus des nombreuses qualités et apports décrits tout au long de cet article. Si vous aimez Glory, il ne faut pas hésiter un seul instant. Cette nouvelle édition permet de se replonger avec un angle nouveau dans l’une des plus belles musiques de James Horner.
*****Bonus*****
Glory est une partition qui présente un concept unique dans l’œuvre du compositeur. En effet à part quatre passages, celui de la réception chez les parents, des dix coups de fouet, du saccage de la ville de Darien et de l’assaut final, la partition se résume à l’enchainement continu de trois thèmes qui ne sont jamais orchestrés de la même manière: le thème militaire “Blow the horn”, la conscience du soldat (Glory theme), et l’accomplissement du 54e régiment. Ces thèmes ne sont pas rattachés à un personnage en particulier mais à des concepts et à des émotions. En suivant ce lien nous vous proposons une infographie basée sur l’édition 2021, montrant l’évolution des thèmes tout au long de l’histoire.
https://www.patreon.com/posts/56157322
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Many thanks to MV Gerhard and Neil S. Bulk for giving us the opportunity to write this article.
Puisque vous êtes ici, sachez que notre association James Horner Film Music est actuellement très impliquée dans quatre projets importants réalisés en collaboration avec la succession du compositeur :
-
l'écriture et la publication de la biographie définitive sur le compositeur et sa carrière
-
la production d'un documentaire avec des séquences inédites et exclusives
-
la création d'un album CD avec des œuvres inédites
-
la planification et l'organisation d'une série de concerts
Mais nous n'irons pas au bout de ses projets sans vous. Aidez-nous à préserver et à promouvoir l'héritage et la vie de James Horner. Rejoignez notre voyage aventureux dès aujourd'hui sur notre page Patreon.
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